Par et pour les Usagers de la Démocratie

CITROËN 

Automobiles Citroën SA - historic : Citroën, Hinstin et Cie - Groupe Michelin SA - Groupe Peugeot S.A. - PSA S.A. - Stellantis Group N.V.

©logos-marcas.com - Citroën™

Jeune ingénieur polytechnicien, André Citroën - né à Paris le 5 février 1878, de père hollandais et de mère polonaise - acheta en 1900, à son beau-frère entrepreneur en Pologne dans le secteur mécanique-engrenages, la licence de ce qui devint son emblème : l'engrenage dits à chevrons (ou en "V"). 

En association avec deux de ses amis, André Boas et Jacques Hinstin, il crée la société Citroën, Hinstin et Cie. Elle se consacra bien sûr à la production d'engrenages : le secteur mécanique était en position  de croissance expansive. Le succès fut au rendez-vous, grâce aux qualité productive et organisationnelle, si bien que, Première Guerre Mondiale obligeant, le ministère de l'armement lui confia la production d'armes et munitions.

Dès l'Armistice, l'entreprise était solidement implantée dans le secteur Mécanique français et international. Ce secteur a toujours été le fer de lance la Métallurgie au sens propre.

Dès lors (alors qu'André Citroën avait créé de bons contacts avec la fabrique parisienne d'automobiles Mors) l'idée de se lancer dans la production d'automobiles fructifia.

En 1915, c'était fait : Citroën absorbe Mors, et son équipement technique. La fabrique d'armement et de munitions Citroën, sise à Paris, Quai de Javel (aujourd'hui Quai André-Citroën) est transformée en usine automobile moderne, sur le modèle de la Ford Co. Ltd. visitée auparavant à New York par Citroën. Le premier modèle Citroën, la Type A, est projetté : comme Ford, Citroën vise de produire "pour tous" et non "pour quelques privlégiés". La Type A correspondait donc à cet objectif, tout comme la Bébé du rival Peugeot. Après de lents - un tel progrmme ne s'accomplit pas du jour au lendemain - les ventes décollent enfin à partir de juillet 1919.

L'arrivée de Lucien Rosengart, économiste de renom, au sein de Automobiles Citroën, sera un atout majeur, et l'envolée de la marque devient irrésistible. 

"Le Patron" (le Surnom de M.Citroën) a alors les mains libres pour développer sa mission. La marque automobile Clément-Bayard (et son immense usine de Levallois-Perret, en banlieue parisienne) est absorbée, et, partant, la production de l'excellente Clément-Bayard 5HP, qui deviendra alors la célèbre Citroën 5HP soit la première auto "de masse" de la jeune marque. 

L'ouverture de filiales Citroën (à Londres, à Bruxelles, à Genève, à Madrid, à Copenhague etc) finira de positionner la marque dans la cour des grands. 

La politique d'innovation (technique, publicité, sportive - La Croisière Jaune - Paris-Pékin, en 1920, avec l'auto-chenille Citroën-Kégresse P17 - distribution, qualité...) positionnera Citroën en "marque d'ingénieurs pour connaisseurs). Un peu comme son inspiratrice, Ford, ou aussi ses concurrentes transalpines Alfa Romeo, Fiat et Lancia (ou NSU en Allemagne). 

Le reste : grâce aux T/A (Traction Avant), DS19, 2CV, fourgon HY, supercar SM-Maserati etc, Citroën a accompli son destin : écrire l'Histoire de l'Automobile, la plus belle et mondialement appréciée parmi les plus géniales inventions humaines. 

Reste à espérer que l'avènement des gros 'blocs' bancaires Désaffectés (serial-killers sans âme, tueurs de marques, nations, identité, beauté, vies...) ne tuera pas, également, cette belle réalisation.

Hein! M/Mme Stellantis.e ...

Dafnae Fialova, 

autodmocratie.cz / autodemocratie.org / autofornonzombies.edu.in 

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